19 août 2013

L'eau n'est pas un bien commun de l'humanité ! Qu'on se le dise!



Kŏngzĭ, alias Confucius, disait : « Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté. »

Voilà ce que devraient s'inspirés tous nos chers écolos-militants qui nous serinent de slogans fantaisistes comme celui-ci par exemple": "L'eau, bien commun de l'humanité" ou "Pour que l'eau reste un bien public" comme sur la photo ci-dessous.



Je me propose donc, un peu comme je l'avais fait dans un article sur Masaru Emoto précédemment dans ce blog, de donner à comprendre les dessous de ce combat écologique et recadrer une bonne fois pour toute cette "évidence" admise par un très grand nombre que l'eau serait un bien. Et qui se propage "naïvement" hélas sur des tas de sites ou de réseaux sociaux. Pourquoi? Tout simplement parce que c'est faux. L'eau n'est pas un bien! 

Tout d'abord, posons-nous la question de savoir (ou de se rappeler) ce qu'est un bien sinon une possession. Qui possède l'eau? Personne! Un peu d'humilité s'il vous plaît. L'eau est un mouvement constant qui fonctionne sous forme de cycle. On ne peut pas posséder un mouvement. Donc si on arrête l'eau (à l'échelle macroscopique). C'est déjà plus de l'eau. 





À l'inverse, et selon le même raisonnement, on peut considérer comme un bien ce qu'on appelle de "l'eau de réseau (ou du robinet)" puisqu'elle est stockée, distribuée, écoulée (dans des canalisations non naturelles), et traitée chimiquement afin de la rendre consommable au public. Ce n'est donc pas de l'eau mais un cocktail potable. On peut se demander d'ailleurs pourquoi on continue d'appeler cela de l'eau. C'est comme si on continuait à appeler notre pain du blé nonobstant les différentes étapes qui ont modifié le blé en pain.

Toujours est-il que la production industrielle de cette substance chimique non-vivante - appelée "eau" par les industriels du secteur, les écolos-militants et donc le public - génère un coût de gestion qu'il est logique de faire payer au consommateur (dans le cas d'une gestion privée) ou au contribuable (dans le cas d'une gestion publique). Il s'agit d'un cas de production classique de marchandise comme on le fait du pétrole, de l'agriculture, du vin.

Cette substance produite appelée "eau" est de fait une marchandise comme les autres. Il ne faut confondre l'eau et le service de l'eau.


Les mots ont de leur importance même pour les écolos

Demandons-nous pourquoi cette substance chlorée qui n'a de l'eau que l'aspect devrait-elle alors échapper à la monopolisation industrielle du secteur privé à l'instar de l'agroalimentaire? Pourquoi cette industrialisation par le privé génère t'elle un refus de tant de militants? Est-ce vraiment un combat militant en faveur de l'eau elle-même ou ce combat ne serait-il pas une manifestation d'une peur plus profonde non identifiée?

Pour y répondre, mettons les choses à plat et voyons ce que l'eau grossièrement représente dans notre vie de tous les jours pour justifier de tels slogans pompeux avec le mot "eau" (sous-entendu du robinet) sans que ce soit de l'eau: "L'eau n'est pas une marchandise" ou "Pour que l'eau reste un bien public".

"L'eau", c'est l'essence de la vie citadine (et villageoise) car elle intervient dans quasi tous nos actes essentiels du quotidien. Manquer d'eau et c'est notre activité humaine qui s'arrête. En langage citadin, cela revient à une petite mort. Pire! Sans "eau", il(elle) lui deviendrait impossible de se laver, de laver son habitation, la ville elle-même. On voit ce que donne une grève des éboueurs! L'eau permet la sédentarisation citadine car la propreté rend agréable l'enfermement (bureau, habitation, transport...). Quelles semaines sans eau et nous allons sentir à coup sûr le fauve! Vous savez! Cette odeur animale - la nôtre, la vraie - qu'on a besoin de dissimuler à coup de shampoing, de savon et de odorant. On redeviendrait des animaux! Chouette diront certains! Horreur diront d'autres! Ironiquement, nous sommes bien plus dépendant de l'eau en ville qu'en habitant dans une forêt tels des animaux. L'eau est donc LE pilier de notre vie citadine (et villageoise). Mais pas seulement...

L'eau c'est la vie! Manquer d'eau pendant juste 3 jours et nous mourrons à coup sûr (selon les "spécialistes" officiellement nommés). C'est digne d'un film d'action. Nous aurions 3 jours pour trouver de l'eau. D'autres ont déjà répondu à cette possible panique. Je vous conseille la lecture de cet intéressant article de Yann Olivaux sur son blog "La nature de l'eau"  pour voir l'étendue des techniques connues pour récupérer de l'eau réelle et gratuite.




Dans le confort d'une habitation, rares sont les occasions de se connecter directement à la mort de façon aussi concrète. Et le confort attise la peur de mourir. D'où ce combat militant non pas pour l'eau mais pour rester vivant en ville. Contrôler l'eau et vous êtes "Dieu". Sauf que l'eau est incontrôlable. La substance chlorée des villes si. La privatisation de son accès donnerait un pouvoir "divin" dans les mains d'une poignée d'actionnaires généralement plus soucieux du profit généré que d'une quelconque émotion sur le sort d'une population en difficulté. L'enjeu de ce combat militant n'est donc pas la vie ou l'eau mais la défense du confort du citadin (ou villageois) qui nécessite des intermédiaires pour s'approvisionner en tout ce qui est essentiel pour vivre et fonctionner (eau, nourriture,propreté). Et dépendre de quelqu'un (ou d'une entreprise) c'est renoncer à sa liberté.

La conclusion de cet article se trouve dans la phrase de Confucius citée au début mais en l'inversant : "Lorsque les gens perdent leur liberté, les mots perdent leur sens."

L'eau n'est pas un bien commun de l'humanité! Qu'on se le dise et qu'on le partage!


14 août 2013

Et si on "redevenait" enfin des animaux...




Nous nous disons supérieurs à l'animal. Alors que l'animal ne fait pas la guerre. Étonnant! N'est-ce pas? À moins que faire la guerre nous rendent supérieurs à l'animal. J'en doute! La guerre est la pire chose qu’il ait été donné de faire à l’être humain. Même l'animal, le plus féroce et le plus sauvage soit-il, ne tue pas au sein de son espèce ( exceptés les rares cas de cannibalismes animales). Et pour cause!  La Vie est un mouvement permanent (anima-tion) auquel l'animal ne cherche pas à se dissocier. Car instinctivement, l'animal "sait" que sa principale fonction est de transmettre la Vie. Alors, très logiquement, il ne tue pas les animaux de sa propre espèce.


Il est donc faux de prétendre que l'être humain fait la guerre car il est un animal. Il ne faut pas confondre entre ce qu’est un animal et l’image que l’on s’en fait. D'ailleurs, pour "voir" un animal tuer au sein de son espèce de façon intentionnelle, il faut aller...Au cinéma. Troublant!

Ci-dessous dans un extrait de film tiré du dessin animé "Le Roi Lion" produit par Walt Disney en 1994.
             


Rappelons-nous que le mot anima est l'origine latine du mot animal et... Du mot âme. Ce qui fait sens quand on observe un animal. Il n'est pas "lui" mais la Vie. De cette façon, tout comme l'eau, l'animal nous donne la possibilité de voir, tel un miroir, notre âme. Si bien que la manière dont nous considérons l’animal nous révèle froidement l'épaisseur de notre obscurantisme qui nous garde aveugle du flux de notre lumière intérieure qu'est l'âme, reliée à tout ce qui est vivant.

Il est ainsi facile de comprendre pourquoi les animaux ne font pas la guerre. Tuer pour eux c'est avant tout pour rester en vie, ils n'ont pas d'idéologie à défendre ou à imposer comme le font les humains par la guerre. Alors je me permets la question suivante: Ne serait-il pas pertinent de s'inspirer de l'animal puisque nous y sommes si proches physiquement parlant? J'irai même plus loin en posant une autre question : Et si la possibilité - réelle et non utopique - d'un monde sans guerre se trouvait dans l'acception totale que nous sommes des animaux sans la moindre supériorité ?


Pour y répondre, cela va demander d'examiner dans un premier temps de façon objective que nous sommes bien des animaux. Puis dans un 2e temps, comprendre le mécanisme propre à l'être humain qui l’amène subtilement à accepter la guerre comme une fatalité.


1/ L'être humain est un animal

Je vous propose de commencer à l'échelle la plus petite possible de la connaissance humaine, c'est-à-dire nanométrique pour nous révéler quelle différence flagrante y aurait-il entre l'être humain et l'animal pour mériter le statut d'"être supérieur". Dans l'état des connaissances actuelles, rien ne nous diffère avec les animaux au point de nous rendre supérieurs à eux nous avons même une grande similitude. Et qu'est-ce qui explique cette similarité? Je ne vous étonnerais pas fidèles lecteurs de ce blog en vous disant qu'il s'agit de L'EAU, bien sûr! qui compose en majorité le corps d'un animal ou d'un être humain, mais pas seulement...

Marc Henry, chimiste à l'université de Strasbourg nous l'explique très simplement : "Un être vivant est composé de 99% d'eau, le reste étant essentiellement des protéines et des ions potassium. Sachant que la vie est un flux d'eau et d'ions, il est impératif de canaliser ces flux. Les protéines s'auto-assemblent donc pour former un tube avec une entrée et une sortie pour l'eau et les ions. Tout être vivant multicellulaire quel qu'il soit s'organise donc autour d'un tube polaire. Tout le reste est du détail qui permet de distinguer les espèces entre elles." 

Voilà qui est dit.

La vidéo ci-dessous de la série "Seconds of Eternity" montre d'ailleurs un super héros (sous-entendu un être humain qui se croit supérieur de ce qu'il n'est) en train de déféquer comme un animal le ferait signifiant que l'on soit humain ou animal, nous sommes des tubes polaires, "Tout le reste est du détail ".

        

C'est sans surprise qu'à l'échelle la plus petite qui soit de la connaissance humaine, l'être humain n'est pas supérieur à l'animal.

Alors il nous reste plus qu'à changer d'échelle d'observation afin de comprendre où il y aurait cette supériorité si évidente.




Je vous propose de bien regarder les 3 illustrations ci-dessous qui sont des arbres phylogénétiques afin que vous puissiez voir par vous-même l'absurdité technique de notre supposée supériorité sur l'animal. Comme d'habitude rien ne vaut un regard global comme l'illustration N°3.




1. Arbre phylogénétique
l'homme est tout en haut



2. Arbre phylogénétique
Ne cherchez pas le mot Homo Sapiens (être humain)
il est inclus avec le mot "animals" 
3. Arbre Phylogénétique des êtres vivants
Repérez bien le "Vous êtes ici"

Nous sommes des animaux comme les autres à la lecture des illustrations des arbres phylogénétiques N°2 ou N°3 qui ont été écrits et validés par des êtres humains. Dans le N°1, on voit clairement comment l'homme de façon subjective met l'être humain tout en haut de la cime de l'arbre comme s'il dominait le reste des êtres vivants. À l'inverse de l'illustration N°2, où le mot "man" ne figure pas puisque assimilé à "animalia". L'illustration N°3, nous permet de mieux apprécier l'infime place de l'être humain "homo sapiens" parmi tous les êtres vivants, à souligner qu'il est classé chez les animaux.

2/ Lien entre notre supériorité supposée à l'animal et la guerre.

Comme nous venons de le voir, rien de nous rend supérieur à l'animal biologiquement parlant. Ce qui est logique. Dans la nature, il n'y a pas de hiérarchie mais des complémentarités. 


Dans la vidéo ci-dessous, qui est tirée de la série "Seconds of Eternity", nous est dévoilée la racine de cette croyance qui nous fait penser que nous sommes supérieurs à l'animal alors qu'en réalité ce n'est pas le cas.
                      



L'égo! C'est la racine de cette croyance d'une supériorité supposée sur l'animal, et donc la racine de la guerre.

Je vous propose de comprendre pourquoi?

Objectivement nous sommes des animaux...d'un point de vue biologique. Cependant, il y a tout de même une chose qui nous différencie des autres animaux c'est que nous avons conscience de notre mort avant que celle-ci nous frappe. 

Comment en avons nous conscience? Notre égo nous fait réaliser pendant nos premiers mois d'existence que notre corps n'est pas celui de ceux de notre espèce. Nous prenons conscience que nous seul avons la responsabilité de ce corps. Et ce corps est mortel.

Nous devons alors faire l'amer (a-mère) expérience de la solitude (état de solitude) pour en accepter l'inconfort après avoir connu le confort du ventre de la mère où nous étions fusionnés avec elle. La manière (notre quotidien) de traverser cette expérience de la solitude conditionne notre habilité à créer (transformer l'héritage du passé) à l'instar de la vie (présent) qui nous (eau) a crée à son image tel un miroir (égo) au service du tout (amour).



C'est la peur de la mort qui nous mène à faire la guerre en permanence. L'animal n'a pas peur de la mort car il n'en a pas conscience. Il ne fait donc pas la guerre. Et quand il tue, il tue pour se nourrir d'un animal d'une autre espèce ou pour se protéger d'un prédateur.

Quel est alors le mécanisme qui nous mène de la peur de la mort à l'acceptation de la guerre?

Tout commence par la différenciation conscientisée qui nous fait vivre la peur, cela nous amène à chercher la protection psychologique pour survivre aux difficultés émotionnelles de notre enfance et de notre adolescence. Un besoin de protection sensé disparaitre à l'âge adulte au fil des expériences et d'observations au contact de la réalité de la vie, même inconfortable que nous sommes amenés à rencontrer.
Au lieu de cela, nous sélectionnons les expériences qui nous conviennent le plus comme on le fait dans un supermarché pour acheter ce dont nous avons besoin. On appelle cela : le confort. Nous gardons ainsi nos peurs, et par conséquent le besoin de protection demeure. Le confort vécu tous les jours devient un excès qui fini par nous couper de la vie...et ainsi de l'essence de la vie.... Le superficiel l'emporte sur la profondeur. Nous nions ce qui nous relie et ne voyons que des différences qui ne sont que superficiels. Le confort nous fait déconnecter de la "nature" (une étude récente sur les films de Walt Disney confirme d'ailleurs l'hypothèse d'une déconnexion de l'humain avec la nature).



Le confort nous simplifie la vie. La simplification nous amène la paresse à vivre qui nous conduit à l'ennui qui met en évidence le vide en nous et donc la mort cette inconnue. Que nous fuyons par des divertissements quotidiens (drogue, télévision, tabac, sucre, amis, lecture sacrée,etc) générant ainsi un pouvoir du divertissement (consommation, politique, religion, cinéma) qui fabrique du rêve (ambition, espoir, utopie, romantisme), afin de nous permettre de rester déconnectés de la réalité, attisant ainsi nos peurs et donc nos besoins de protections d'un individu ou d'une société. Nous pouvons rester dans le confort. Tout le monde s'y retrouve.


Les succès répétés du cinéma américain dans le monde n'est pas le fruit du hasard. Les États-Unis étant le pays le plus riche, le plus consumériste et le plus guerrier du monde. 


 Beaucoup de succès commerciaux au cinéma viennent d'histoires de super héros associés
 à des animaux comme Batman (l'homme chauve-souris) ou Spiderman (l'homme araignée)


Par conséquent, la perte de connexion avec ce que nous sommes, et donc ce qui nous relie avec les autres êtres vivants et plus encore avec les êtres humains nous fait alors accepter qu'en notre nom on puisse tuer des êtres humains pour nous protéger et/ou protéger nos intérêts économiques. Dit autrement, nous faisons la guerre car nous nous sentons supérieurs aux animaux. Le comble!

Et si on redevenait enfin des animaux...Pour ne plus faire la guerre.






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