"L'eau et l'amour" est le dossier N°12 inclus dans l'eBook "L'eau qui nous relie" co-écrit avec Marc Henry. Le dossier est disponible gratuitement à cette adresse http://www.youscribe.com/catalogue/tous/autres/dossier-n-12-l-eau-et-l-amour-2598265
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"Amour" by RO.F photographie |
Par Rodolphe Forget (extrait):
Observation. À l’instar de l’eau, l’amour est vivant. Nous pouvons le voir simplement en retirant le u à « l’amour » cela nous donnerait « l’amor » et donc la mort. Nous pouvons ainsi émettre l’hypothèse que notre souffle de vie tient à notre connexion avec le U c’est-à- dire l’Univers (ou l'Unité). Dès que cette connexion verticale (âme, lumière) se retire c’est la mort (biologique). Que l’on peut d’ailleurs entendre de la manière suivante « l’âme- hors » (du corps) et même « l’âme-or ». L’amour doit alors être observé, et non analysé, car seule une chose morte est analysable. On ne dissèque pas ce qui est vivant. Nu. Nous naissons nus. Le mot « nu » inversé nous donne un (unité) et « nus » donne « sun » qui en anglais signifie soleil. Comme le corps est composé principalement d’eau (99%), nous avons dès lors une base suffisante pour observer la relation étroite de l'eau et de l'amour. Silence. C’est évidemment le son commun de l’amour et de l’eau. Sous réserve que l’on ne réduit pas l’eau à sa présence au mélange liquide de nos robinets ou de nos rivières. Les processus biologiques se déroulent tous dans le silence, l’obscurité et la lenteur.
Par Rodolphe Forget (extrait):
"Aimer. Aimer « amoureusement » n’est donc pas l’amour. Le sentiment d’aimer enclenche mécaniquement la sélection d’un être humain parmi toute l’humanité, alors que l’amour n’est pas sélectif puisqu’il est Un. À l’instar de l’eau, qui remplit minutieusement chaque corps humain sans distinction. Nous confondons ainsi le sentiment d’amour (affection, attirance, désir) avec l’amour. Cette confusion nous est dommageable car elle nous laisse dans une léthargie qui deviendra jour après jour notre prison ouverte, où nous passerons notre temps à souffrir de ne pas jouir de la félicité que l’eau de notre corps appelle de ses voeux. C’est d’ailleurs ce qui explique que dans la si sage langue française, il n’existe pas de verbe pour l’amour. Car celui-ci ne peut pas venir d’une action volontaire de notre part mais d’un lâcher-prise, inspiré justement de l’eau de notre corps. Aimer et le verbaliser, c’est nous extirper de la plénitude, c’est-à-dire du mélange que l’on appelle Vie. Nous ne sommes donc pas libre quand nous aimons. Nous sommes en proie d’ailleurs à de multiples concessions qui sans elles empêcheraient ce que nous appelons « couple ». Aimer, à vrai dire, n’est qu’un fabuleux outil de géolocalisation fonctionnelle pour nous extirper de la masse émotionnelle de notre conscience consacré au désir."